L’assistance d’un avocat en dommage corporel doit permettre de rétablir l’équilibre avec l’assureur et le responsable
De notre expérience d’avocats en dommage corporel, c’est malheureusement bien souvent après une expertise médicale où la victime n’a pas été entendue ou à la suite d’une offre d’indemnisation insuffisante d’un assureur que les victimes prennent conscience que ce qu’elles vivent n’est pas reconnu à sa juste valeur.
En effet, dès lors que la victime présente des séquelles et en particulier lorsqu’elles sont modérées ou graves, le responsable ou son assureur tentera de limiter le montant de l’indemnisation mise à sa charge.
Chez QARIUS, nous accompagnons principalement des victimes de grand handicap présentant des séquelles neurologiques graves à la suite d’accident ou d’erreur médicales et vivant avec des handicaps très lourds :
- Traumatisme crânien
- Syndrome de la queue de cheval
- Atteinte grave du plexus brachial
- Tétraplégique et paraplégique
- Retard de diagnostic d’un cancer par la faute d’un médecin ou d’un établissement de soin
- Amputation
- Encéphalite à la suite d’un effet secondaire d’un vaccin
- Erreur médicale grave lors de l’accouchement
L’avenir social et professionnel de ces victimes dépend de l’indemnisation qui sera versée, d’autant plus lorsqu’il s’agit de jeunes adultes ou d’enfants.
Toute minimisation des préjudices peut avoir des conséquences dramatiques.
Il n’est pas plus normal de devoir attendre 5 ans, 10 ans et parfois plus pour obtenir une avance pour acquérir le fauteuil roulant ou la prothèse indispensable…
L’avocat en dommage corporel doit donc tout mettre en œuvre pour assurer à la victime la réparation intégrale de ses préjudices.
Bien entendu, connaître parfaitement le droit applicable à la situation de la victime est indispensable.
Bien souvent, ce n’est pas ce qui fera la différence.
La pratique, l’expérience acquise à défendre les victimes qui nous font confiance nous a appris une chose : ce n’est généralement pas sur le droit applicable que l’indemnisation va bloquer.
Mais plutôt sur la lecture faite des préjudices avancés par la victime dans le cadre de l’expertise médicale.
La clé est donc d’abord la démonstration rigoureuse de ces préjudices.
Ensuite, nous prônons, lorsque cela est possible, une approche raisonnée et efficiente de la négociation pour convaincre celui qui doit payer que ce qui est demandé est juste.
Car si l’indemnisation est une somme d’argent, nous parlons d’abord de personnes, d’humains, qui vivent un bouleversement dramatique qui doit être reconnu. L’argent obtenu n’est que la conséquence de ce bouleversement.
Parfois cela n’est simplement pas possible : certains assureurs ou fonds de garantie ne négocient jamais de bonne foi ou se réfugient derrière des barèmes.
On ne le dira jamais assez :
les barèmes d’indemnisation du préjudice corporel pénalisent les victimes.
L’évaluation du préjudice corporel est faussée en se basant sur de soi-disant « barèmes d’indemnisation du préjudice corporel».
Car chaque victime vit une situation unique et son indemnisation doit être tout autant individuelle pour « coller » au plus près de ses préjudices et de ses besoins.
Cet enfermement dans une « culture de barèmes » et de standardisation des préjudices n’aura qu’un seul effet : pénaliser encore davantage les victimes qui ne pourront prétendre à rien d’autre que ce qui a été prévu par l’assureur…
A ce titre, nous nous battons systématiquement pour que le barème de l’ONIAM (il faut dire le mot) bien trop souvent considéré comme ayant valeur étalon par les juridictions administratives, soit écarté tant il est déconnecté de la réalité des préjudices des victimes.
La Cour de cassation casse systématiquement les décisions des Cours d’appel qui fixent les préjudices en fonction de barème mais ne nous y trompons par, le référentiel de M. MORNET actualisé chaque année est devenu, lui aussi, trop souvent un dogme immuable par les juridictions judiciaires.
Le montant de l’indemnisation à la suite d’un accident corporel doit réparer intégralement les préjudices subis
Le montant de l’indemnisation à la suite d’un accident corporel n’a donc pas d’autre limite que la réalité des préjudices subis par la victime et ses proches.
Et c’est l’honneur et l’engagement des avocats en dommage corporel d’accompagner les victimes pour que tous leurs préjudices corporels soient reconnus.
Ce même engagement doit aussi conduire l’avocat à être pédagogue et à l’écoute de ses clients : certaines séquelles ne sont parfois pas imputables à l’accident même si elles existent. Il faut savoir mettre en garde sur ces points.
Chez QARIUS, nous sommes convaincus que l’apport d’un avocat en dommage corporel repose sur ces trois piliers :
- L’accompagnement bienveillant de la victime et de ses proches
- La préparation interdisciplinaire rigoureuse des expertises médicales
- Un engagement fort pour l’amélioration de la situation de chaque victime au quotidien
Nous espérons qu’en lisant ces quelques lignes, vous aussi en serez convaincus.